Le taux d'innocupation a un creux depuis 2002
16 jan. 2020Les taux d’inoccupation des appartements locatifs ont atteint l’an dernier leur plus bas niveau depuis 2002, après une troisième année consécutive de baisse, a indiqué mercredi la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Le taux d’inoccupation national pour les appartements construits à des fins de location était de 2,2 %, contre 2,4 % en 2018, toutes catégories confondues, a précisé la SCHL. Le taux d’inoccupation des logements en copropriété était de 1 %, contre 1,4 % l’année précédente.
Le taux d’inoccupation des logements locatifs à Vancouver était de 1,1 %, ceux de Toronto et de Montréal étaient de 1,5 %, et de celui de Halifax, de 1 %. Les taux d’inoccupation des copropriétés étaient de 0,3 % à Vancouver et de 0,8 % à Toronto.
Les villes des Prairies ont enregistré des taux d’inoccupation du marché locatif primaire beaucoup plus élevés. Le taux d’inoccupation s’est élevé à 7,8 % à Regina, à 3,9 % à Calgary et à 3,1 % à Winnipeg.
À l’échelle nationale, les loyers moyens ont augmenté de 3,9 % pour un appartement locatif de deux chambres en raison du resserrement des disponibilités. Il s’agissait du rythme de croissance des loyers du même échantillon le plus rapide depuis 2001.
Vancouver avait le loyer le plus élevé pour un appartement de deux chambres à 1748 $, après une augmentation moyenne de 4,9 %, tandis que pour Toronto, il était de 1562 $ après une hausse de 6,1 %. Les loyers étaient beaucoup plus élevés dans la location de copropriétés, atteignant en moyenne 2476 $ pour un appartement de deux chambres à Toronto et 2045 $ à Vancouver.